Les dégâts à l'élevage

La prédation est une plaie pour l’élevage et en particulier pour l’élevage des ovins et des caprins.  Cette prédation entraine des pertes économiques et donc une baisse de revenu pour les exploitants puisqu’elles génèrent de la mortalité lors des attaques mais aussi des effets indirects tels que des avortements liés au stress,… ces perturbations portent également atteinte à la valeur génétique du troupeau.
Les dégâts infligés aux troupeaux concernent tout le territoire français où ces productions sont présentent.Les prédations sont dues aux chiens divagants, à l’ours, au loup, au lynx ou encore à la petite faune sauvage.
 
Pour ce qui concerne les chiens divagants et la petite faune sauvage, on dénombre des dommages partout en France, de nombreux témoignages le rapportent. Toutefois, les chiffres avancés sont souvent controversés. Néanmoins, il apparaît à l’échelle nationale que les chiens divagants constituent le plus grand prédateur en termes d’animaux tués et de troupeaux stressés.
 
S’agissant de l’ours, les dégâts qui lui sont imputés se situent dans les Pyrénées (seule zone de présence en France). Quant au loup, la majeure partie de ces méfaits sont essentiellement répertoriés sur l’arc alpin.
En 2010, le nombre de victimes attribués à l’ours et au loup, après commission d’indemnisation*, étaient respectivement de 258 (+ 28 ruches) et de 4172. On peut considérer que ces chiffres constituent un bon indicateur dans la mesure l’ensemble des dégâts occasionnés par ces deux espèces sont systématiquement signalés, ces signalements sont suivis d’expertises.
 
* Commission d’indemnisation : La commission examine l’opportunité d’accorder une compensation financière pour les dossiers concernant des dommages incertains et pour les dossiers faisant l’objet d’un recours de la part des propriétaires des biens endommagés.